Animaux sauvages

Que faire en présence d'un animal sauvage?

Chaque printemps, de nombreux animaux sauvages sont plus présents sur le territoire, en particulier sur l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean. Afin de protéger la faune, la Ville de Terrebonne demande aux citoyens et visiteurs de ne pas nourrir les animaux sauvages. Pourquoi?

  • Ils deviennent moins farouches, donc plus vulnérables aux dangers;
  • Ils sont portés à chercher le contact des humains;
  • Ils peuvent développer certains comportements agressifs;
  • Cette action peut perturber l’équilibre écologique;
  • Cette action peut nuire à leur santé.
     

Cette requête vise entre autres à protéger les bernaches, les canards, les pigeons et les écureuils. L'objectif est d'éviter de rendre disponible de la nourriture aux animaux, ce qui contribue à leur surpopulation. Également, comme la nourriture destinée aux humains peut nuire à leur santé, il est préférable que l’animal recherche un régime alimentaire naturel et sain.

Signaler un animal mort ou blessé

Pour les petits animaux sauvages et ou les animaux domestiques, communiquez avec la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides au 450 222-1112 ou info@spcalanaudiere.org

Pour les animaux morts sur les autoroutes, communiquez avec le ministère des Transports du Québec en composant le 511.

Signaler un acte de braconnage

Si vous êtes témoin d’un acte de braconnage ou de tout geste allant à l’encontre de la faune ou de ses habitats, rapportez-le à un agent de protection de la faune en communiquant avec SOS Braconnage – Urgence faune sauvage par téléphone au 1 800 463-2191 ou par courriel au centralesos@mffp.gouv.qc.ca.

 

 

 

 

Petits rongeurs (sciuridés)

Les sciuridés sont une famille de rongeurs de petite taille, au pelage long et épais, ainsi qu’à la queue touffue qui comprend les écureuils, les tamias, les marmottes, les chiens de prairies et les spermophiles (écureuils volants). Ces espèces causent des nuisances, notamment les écureuils qui peuvent s’introduire dans les bâtiments et causer des dommages matériels aux fils électriques ou téléphoniques.

Même s'il est fortement déconseillé de nourrir tout animal sauvage, le règlement l'interdit formellement pour les sciuridés. Un constat d’infraction au coût de 100 $ à 300 $ (plus les frais) pour une première infraction pourrait être remis aux contrevenants.

Interdiction de pêcher

Il est interdit de pêcher du 1er avril au 30 juin dans le sanctuaire de la rivière des Mille Îles, situé entre le pont de l’autoroute 25 et le pont du Canadien Pacifique, sous peine de vous exposer à une situation d’infraction menant à des amendes pécuniaires et la saisie potentielle de votre matériel de pêche par les agents de protection de la faune.

Le sanctuaire est reconnu pour sa grande reproduction de poissons et sa diversité d’espèces, dont l’achigan, le brochet, la barbotte, la barbue de rivière, l’esturgeon, le chevalier cuivré et la perchaude. Après le 30 juin, il sera possible de pêcher les poissons qui ne sont pas touchés par un moratoire. Toutefois, il est interdit en tout temps de pêcher le chevalier cuivré. Consultez le site du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour plus de détails.

Bernache du Canada

Le surpeuplement d’une espèce dans un secteur restreint peut entraîner la dégradation de l’habitat. La présence en grand nombre de la bernache sur l’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean a comme conséquence d’encombrer ces espaces, puisqu’elle consacre une douzaine d’heures par jour à se nourrir et produit jusqu’à 1 kg de matières fécales quotidiennement. Cette situation entraîne un problème de salubrité incommodant les randonneurs ainsi que la pratique des activités dans les espaces gazonnés, comme les pique-niques et le yoga.

L’Île-des-Moulins et l’île Saint-Jean sont des endroits de choix pour cet oiseau, notamment parce que la situation géographique du parc au milieu de la rivière des Mille Îles est un accès facile et qu’il y trouve des sites propices à la nidification, des aires gazonnées pour s’alimenter, des étendues d’eau pour élever sa progéniture et qu’il y a très peu de prédateurs. Le fait que l’homme les nourrit rend l’endroit encore plus attrayant.

En quoi consiste le contrôle des bernaches ?

À compter d’avril, et pendant plusieurs semaines, des techniciens et biologistes spécialisés en gestion de la faune procéderont à diverses méthodes pour encadrer la population de bernaches présente aux îles, soit l’utilisation d’un chien de travail, d’appareils téléguidés, la stérilisation des oeufs ainsi que la sensibilisation auprès de la population.

Le but des opérations est de :

  • Assurer la propreté des lieux et la sécurité des utilisateurs du parc;
  • Limiter les nuisances causées par cet oiseau migrateur;
  • Veiller à contrôler à long terme la population de bernaches afin de permettre une cohabitation avec l’humain. 

Sur quelle période s’étend le programme de contrôle des bernaches ?

De la mi-avril à la fin août.

Est-ce que la Ville prévoit d’autres mesures à long terme pour le contrôle des bernaches ?

La Ville prévoit éventuellement végétaliser les berges de la rive ouest de l’Île-des-Moulins afin de limiter l’accès des bernaches au parc, surtout en période d’inaptitude au vol, et déployer des efforts de sensibilisation auprès de la population sur les effets négatifs de nourrir les bernaches.

Que fait le chien de travail ?

Le chien de travail, identifié d’un dossard réfléchissant, effarouche quant à lui les bernaches au sol ou près de la rive.

À quoi servent les appareils téléguidés ?

Des appareils téléguidés (bateau/auto) peuvent également être utilisés pour déranger ces oiseaux. Ce dernier ne les attaque pas directement, mais l’oie le voie comme un prédateur et préfère quitter les lieux pour éviter d’être dérangée.

En quoi consiste la stérilisation des œufs ?

À des fins préventives, la recherche de nids et la stérilisation se déroulent au mois d'avril dans les secteurs jugés favorables à la nidification de la bernache du Canada. La fenêtre est courte et doit se faire tôt en saison, car il faut éviter que les oeufs ne soient rendus à un stade de développement trop avancé lors de la stérilisation pour respecter le protocole fourni par Environnement Canada.

La technique consiste à appliquer une couche d’huile minérale à la surface des œufs, ce qui bloque les pores et empêche les échanges gazeux. Le développement de l’embryon est ainsi interrompu dès les premiers stades de développement et les œufs se décomposeront au fil des semaines.

Contrairement à la destruction des oeufs, la stérilisation a pour avantage d’inciter les couples de bernache à poursuivre la couvaison jusqu’à ce qu’il soit trop tard dans la saison pour entreprendre une nouvelle couvée; on s’assure ainsi de ne pas simplement déplacer le problème et d’avoir à chercher de nouveaux nids durant le printemps et l’été. Les couples continueront de couver les oeufs stérilisés jusqu’à ce que ceux-ci commencent à se décomposer.

Un permis du Service canadien de la faune doit être délivré pour effectuer ces actions.